No Border : camps news

Publié le par Une internaute libertaire



Du bol, beau temps pour No border

Calais, décrétée ville morte, est envahie par les forces de l'ordre du gouvernement, pour accueillir le camp No border.
La psychose s'installe suite à l'installation d'un camp No border à Calais, afin de dénoncer la situation des migrants, intolérable, avant, pendant et après la fermeture du camp de Sangatte par Sarkozy, alors qu'il était ministre de l'intérieur. Cette  fermeture n'a absolument rien réglé, bien au contraire, elle a rendu la situation encore plus difficile pour les volontaires à l'exil, voulant fuir leur pays en espérant rejoindre l'Angleterre, pour peut-être vivre mieux, mais à quel prix.
Faut-il souffrir dans son pays pour vouloir le fuir ainsi et dans de telles conditions. Ce n'est plus le courage qui les anime mais bien la peur de mourrir chez eux. Attendre cette compréhension, de la part d'un gouvernement qui a reconnu comme un délit l'aide aux migrants, serait pure fiction.
La municipalité UMP et la police ont choisi comme manière de dénoncer ce camp, qui ne veut qu'informer la population d'une situation qui n'a que trop duré, la diabolisation des No border. Les coupables, ce ne sont certes pas eux mais bien le gouvernement qui sait faire preuve de célérité obscène dès qu'il s'agit d'aller s'aplatir devant les actionnaires et autres capitalistes (360 milliards de débloqué en 48 heures pour soutenir les pôtes banquiers, un emprunt d'état annoncé encore, et juré que pour des trucs utiles). Pour tous les autres avec ou sans papier, les gueux et les gueuses, c'est la matraque, comme d'hab.
Pour les sans papiers, les pus la sueur, les précaires, les rmistes, les mal logés, ..., même combat contre les mêmes ennemis  : les capitalistes et leurs valets du gouvernement.
Le journal des No Border est disponible chez bellaciao, à faire tourner. Pour plus d'info le twitter, MySpace et Facebook
des No Border. Pour l'abollition des frontières.
La lutte des classes continue.

Publié dans Infos

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